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L’agriculture durable : vision urbaine, vision périurbaine

0 commentaire 08 juin 2013

L’agriculture urbaine

L’intérêt des citadins pour l’agriculture urbaine ne se dément pas. Bien que relativement modeste, pour l’instant,  en terme de volume de production, les actions entreprises dans ce secteur n’en sont pas moins très importantes : pour initier et sensibiliser les urbains aux activités qui touchent l’agriculture et l’alimentation. Jardins communautaires, jardins collectifs, jardiniers du dimanche, balcons et toits verts sont autant de moyens pour mettre la main à la pâte https://experience.tripster.ru/sights/petropavlovskaya-krepost/.

Les nombreux séminaires, colloques et ateliers de formation sont autant de lieux de rencontres et d’échanges qui permettent aux gens d’aller de l’avant dans leur quête d’un meilleur approvisionnement en denrées de toutes sortes. Le succès des paniers maraîchers hebdomadaires en est un bon exemple.

 

L’agriculture périurbaine

La notion d’agriculture péri urbaine a été mise de l’avant récemment entre par le Plan Métropolitain d’Aménagement Durable (PMAD).  Ce plan prévoit entre autre de préserver un pourcentage important de la surface du territoire en zones vertes (forêts, parcs et terres agricoles, etc.) et zones bleus (rivières, lacs, zones humides, etc.). Plusieurs municipalités ont des projets agricoles en milieu péri urbain qui souvent tardent à se matérialiser. Par exemple, suite à une donation privée faite dans les années 1980, Montréal a un projet à Senneville dans l’ouest de l’île. Longueuil travaille depuis plusieurs années sur un projet nommé Éco-territoire 21 couvrant plus d’une centaine hectares. Pour de multiples raisons, ces projets sont demeurés dans les cartons et n’ont pas encore vu le jour.  Une exception, la ville de Boucherville a mis sur pied en 2012 un projet pilote d’agriculture citoyenne en milieu périurbain sur 5,2 hectares.

Pourtant, le potentiel agricole sur le territoire couvert par le PMAD offre des perspectives de développement très importantes au niveau environnemental et socio-économique. Plusieurs milliers d’hectares attendent de redevenir des milieux de vie intéressants pour ses habitants.

Activité agricole collective en milieu périurbain, plantation de 8000 gousses d'ail

Activité agricole collective en milieu périurbain, plantation de 8000 gousses d’ail

 

Si peu d’évolutions ont été notées dans le secteur, c’est en partie par manque de volonté politique à aller de l’avant en y investissant les ressources financières nécessaires pour l’aménagement ou le réaménagement des sites agricoles. Disons qu’il y a peu de capital politique à retirer d’une action orientée vers l’aménagement les zones agricoles. C’est aussi le manque de connaissances et d’intérêts des politiciens, et surtout de la population en général envers les enjeux agroenvironnementaux qui limitent les actions concrètes dans ce secteur. L’agriculture a évolué à grande vitesse au cours des 50 dernières années et pas toujours dans la bonne direction.  Bien qu’au Québec,  la vaste majorité de la population soit de souche paysanne, pour le citadin actuel, leurs racines rurales datent de plus de deux générations et les liens avec la terre ont été rompus.

Activité agricole collective

Activité agricole collective, sarclage de la plantation d’ail

Le regain d’intérêt pour l’agriculture périurbaine est une bonne nouvelle.  Cependant, beaucoup reste à faire pour que se matérialisent des actions concrètes avec une d’ampleurs significatives.

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